Modèle : Char B1 Bis
Année : 1940
Couleur : Kaki et beige
Echelle : 1/43
Fabricant : Odéon
Référence : ODEON57M
Collection : Non
Matière : Zamak et plastique
Série limitée : 500 ex.
Boitage : Boite cristal + surboite Odéon
Commentaires : Exemplaire identifié "Bourrasque" dans sa version utilisée autour de Montcornet en mai 1940.


Char Renault B1bis

La version initiale (qui donnera naissance au B1 Bis) était souvent appelée improprement Renault B1, mais Renault n'en était que le plus gros producteur. Le B1 fut développé et produit par un ensemble de sociétés, FAMH, FCM et AMX, travaillant ensembles, sous la direction technique de l'arsenal de Rueil.

Livré au 508e RCC à Lunéville début 1939.
Versé au 15e BCC 1ère compagnie en septembre 1939. 33 chars de combats

2e DCR Le 17 mai 1940
Au cours des engagements du 16 mai autour de Montcornet, plusieurs chars du 15e BCC sont endommagés ou en panne.
Quatre chars avariés, le TEMPETE, Le MARTINIQUE, l'AQUITAINE, le TOULON se regroupent autour du BOURRASQUE en bon état. La nuit tombe, les réservoirs sont presque vides. Après concertation, deux engins sont sabordés : le MARTINIQUE et l'AQUITAINE. Le BOURRASQUE prend en remorque le TOULON et le TEMPETE.

Au matin du 17 mai, vers 6 heures, les chars sont rejoints par un camion allemand rempli de fantassins. Un coup de 47 détruit le camion et les soldats allemands sont dispersés par les mitrailleuses des chars.
Mais le BOURRASQUE est à court d'essence. Les équipages transvasent dans ses réservoirs le carburant restant des autres engins, puis le BOURRASQUE, dételé, part en direction du sud, vers Pargny, à la recherche d'un ravitaillement.

Pargny passé sans encombre, le BOURRASQUE tombe sur la brigade de chars allemande Nedwig avançant vers l'Oise. Tout en roulant le long des colonnes du bataillon motocycliste n°1 en marche vers Mortiers, le char français tire, semant le désordre par les destructions qu'il provoque.

Après Mortiers, le bataillon du Pz.Rgt.1 réagit, attaque au canon le BOURRASQUE qui finit par tomber en panne d'essence, piqué de coups de 37mm et de quelques coups de 75mm.
A 11h15, toutes munitions épuisées, l'équipage se rend et est extrait un à un du char par les allemands.

Equipage :
Chef de char : Lieutenant Sauret
Pilote : Sergent Seguin
Aide-pilote : Caporal Gentner blessé
Radio : Chasseur Mogrédien
En plus de son équipage, le char transportait le lieutenant Vaucheret, les sergents Seguin et Courberand

Dimensions
Longueur : 6.37 m
Largeur : 2.50 m
Hauteur : 2.79 m avec tourelle, 1.80 sans tourelle
Poids : 29 tonnes à vide
Empattement : 5.23 m
Blindage : 60 mm maximum

Performances
Moteur : 300ch Renault, appareil de direction Naeder
Rapport poids/puissance : 9.3 ch/tonne
Vitesse maximum sur route : 25 km/h
Vitesse maximum en terrain varié : 21 Km/h ( moyennement accidenté), 15 km/h ( terrain accidenté)
Consommation moyenne sur route : 220 litres/100 km
Franchissement à bords francs : 2.75 m
Pente maximum : 40°5, soit 90%
Rayon d'action : 180 Km
Stabilité transversale : 35°

Equipage
1 chef de char : service des armes de tourelle et de la mitrailleuse fixe
1 pilote spécialiste : conduite et pointage du canon de 75, éventuellement tir
1 aide-pilote : chargeur, tir du canon de 75 et aide dépanneur
1 radiotélégraphiste

Armement
1 canon de 75 mm
1 mitrailleuse fixe Châtellerault modèle 1931
1 canon de 47mm
1 mitrailleuse sous tourelle

Munitions
74 obus de 75 dont 7 de rupture et 6 amorcés
50 obus de 47 dont 20 explosifs
5100 cartouches de mitrailleuses

Près de 403 chars B1bis ont été construits avant la guerre et seulement 366 ont été livrés à l'armée. Coûteux, difficile à construire et à manoeuvrer - seuls les militaires d'active étaient habilités à le piloter. Il était très populaire parmis les responsables militaires et politiques de l'époque.

Source texte et photos : chars-francais.net